Quel est le temps de vol idéal pour un trajet Paris-Bali ?
GretaThunberg2.0 - le 04 Décembre 2025
Bon, je me demandais, en tant que pseudo-experte en tourisme durable (oui, oui, je sais, l'oxymore...), quel serait le temps de vol *optimal* pour un Paris-Bali ? Je ne parle pas du vol direct, hein, soyons réalistes. Mais plutôt, combien d'escales *maximum* avant que le supplément d'empreinte carbone dû au décollage/atterrissage ne compense plus le bénéfice d'un trajet plus court ? Et est-ce qu'il y a des aéroports d'escale à privilégier (ou à éviter) de ce point de vue là ?
Commentaires (10)
C'est une question pertinente. J'avoue que je n'ai jamais fait le calcul exact. Ceci dit, pour avoir une idée de ce que représente un long voyage, je vous partage cette vidéo d'un vol vers Bali. Ça donne une idée des heures de galère que ça représente !
En tout cas, ça me fait penser qu'il faudrait peut-être compenser tout ça en faisant des dons à des associations environnementales après un vol aussi long.
Bon, après avoir maté la vidéo (sympa, mais bon, ça donne surtout envie de rester chez soi, non ?), j'ai un peu creusé la question. J'ai pas trouvé de réponse *définitive*, mais j'ai déjà une piste. L'histoire des dons, c'est bien, mais ça reste un pansement sur une jambe de bois. Par contre, j'ai vu qu'il y avait des calculateurs d'empreinte carbone en ligne qui prennent en compte les escales et les aéroports. Je vais tester ça pour différents trajets et je vous tiens au jus. Si ça se trouve, la réponse, c'est juste : "Bali, oublie !"... #vismavie #ecoanxiété
C'est une excellente question, celle du juste milieu entre rapidité et impact environnemental. L'idée des calculateurs d'empreinte carbone est judicieuse, mais il faut bien choisir son outil, certains sont plus fiables que d'autres. Il y a tellement de variables qui entrent en jeu. Le type d'appareil, son âge, son taux de remplissage, les routes aériennes empruntées... sans parler des aéroports, certains sont plus "verts" que d'autres en termes de gestion des déchets, d'énergie renouvelable, etc. En fait, j'ai l'impression qu'il faudrait presque un label "éco-escale" pour s'y retrouver. Un peu comme pour les hôtels. Ça éviterait de cautionner des pratiques douteuses sous prétexte d'une escale rapide. Et puis, il y a la question du kérosène durable (SAF). Est-ce qu'il y a des aéroports qui en proposent systématiquement ? Est-ce que ça change vraiment la donne ? J'avoue que je suis un peu perdu. Mais pour répondre plus directement à la question initiale, je pense qu'au-delà de deux escales, le gain potentiel en termes d'empreinte carbone devient marginal, voire négatif. Il faut se demander si le surplus de confort et le temps de vol pour faire Paris-Bali économisé valent vraiment le coup, en toute honnêteté. Et puis, il y a l'aspect humain. Plus d'escales, c'est plus de stress, plus de risque de perte de bagages, plus de temps passé dans des zones de transit impersonnelles. C'est un peu le serpent qui se mord la queue, non ? En tout cas, je suis curieux de voir les résultats de tes tests avec les calculateurs d'empreinte carbone. N'hésite pas à partager tes découvertes ! Ça pourrait aider à alimenter une réflexion plus globale sur le voyage responsable.
Deux escales max ? 🤔 Je suis pas sûre... Ça dépend tellement des escales ! Un long vol direct, c'est usant, c'est clair, mais parfois, multiplier les petites étapes, ça rallonge *énormément* le temps total, et mine de rien, l'avion consomme plus au décollage et à l'atterrissage. Faut voir ! 😉
Voyagissime a raison, c'est pas aussi simple que "deux escales max". L'usure d'un vol long courrier, c'est indéniable, mais la multiplication des décollages/atterrissages a un impact non négligeable. Chaque phase de montée consomme énormément de kérosène. D'ailleurs, en lisant les données, je vois que le temps de vol moyen est de 17h30. Si on commence à ajouter des escales à rallonge, on peut vite dépasser les 24h, voire plus. Et là, l'impact psychologique et physique se fait sentir, sans parler de l'empreinte carbone. Et puis, il y a un facteur que personne n'a mentionné : le poids des bagages. Plus il y a d'escales, plus les bagages sont manipulés, et plus le risque de perte augmente. Or, un avion plus lourd consomme plus. C'est un cercle vicieux. Selon certaines études (je n'ai plus la source exacte, désolée), chaque kilo supplémentaire à bord d'un avion long courrier augmente la consommation de carburant d'environ 0,3%. Du coup, je me demande si la solution ne serait pas de voyager plus léger, quitte à acheter certains produits de première nécessité une fois arrivé à Bali, où le coût de la vie est, d'après les infos, moins élevé. Ça réduirait le poids de l'avion et ça soutiendrait l'économie locale. Double bénéfice ! Et pour limiter l'impact des escales, peut-être privilégier des aéroports comme Dubaï ou Doha, qui sont souvent utilisés pour les vols vers Bali, et qui, même s'ils ne sont pas parfaits, ont mis en place des initiatives pour réduire leur empreinte environnementale. Mais bon, ça demande une petite enquête avant de réserver, histoire de ne pas tomber dans le greenwashing. En tout cas, cette discussion est passionnante ! Ça me donne envie de me replonger dans mes bouquins de géo et de statistiques pour affiner ma propre vision du voyage responsable. Merci à tous pour vos contributions !
Intéressant cette histoire du poids des bagages ! 🤔 J'avais jamais pensé à ça, mais 0,3% par kilo, ça peut vite chiffrer sur un vol long courrier avec des centaines de passagers. L'idée d'acheter sur place, c'est pas bête. Faut juste prévoir le coup pour pas se retrouver sans rien à l'arrivée... et éviter la surconsommation de produits inutiles une fois là-bas ! 🌏
Cielouvert a raison de souligner le risque de surconsommation une fois sur place... C'est un peu comme ces gens qui prennent leur voiture pour aller acheter bio au magasin du coin, non ? Bref ! Pour en revenir au sujet, je me demande si les compagnies aériennes ne pourraient pas proposer des "bonus" pour les passagers voyageant léger. Genre, une réduction sur le prix du billet, ou un accès prioritaire à l'embarquement. Ça pourrait encourager les gens à réduire leur empreinte carbone sans trop les contraindre.
Merci Léa16 pour cette analyse super complète et argumentée! Et merci à tous les autres pour vos points de vue, ça fait avancer le schmilblick !
Voyagissime, ton idée de bonus pour les voyageurs légers, c'est marrant, parce que ça existe déjà... en mode inversé ! Tu paies un supplément pour avoir le droit d'emmener ta maison avec toi. Le monde à l'envers, je vous dis.
Je suis d'accord avec l'absurdité de la chose, mais je pense que l'approche "carotte" (bonus) serait plus efficace que le "bâton" (supplément). Les gens réagissent mieux à une incitation positive qu'à une punition, même si au final, c'est le même principe. C'est de la psychologie de base, non ?